Un blog de style Z

C'est un cri? C'est une Peugeot? Mais non, c'est le style z!

27 mars 2006

Prologue 2: le retour: "Allez Didier, souriec!"

Ben oui, souriez, quoi!

Après vous avoir laissés sur votre faim et dans un suspens insoutenable, je reviens pour la suite de mon message. Vous êtes soulagés, hein?
Ce message s'adresse à celles et ceux qui voudraient savoir ce que ce "blog" va contenir. Et ça va me permettre d'avoir en quelque sorte une charte éthique (et toc!... pardon).
Et le tout, notez le, sous le haut patronage de Patrick Topaloff (à votre gauche en entrant)


1. Cet espace relatera les exploits, les tribulations et les pensées d'un français en France et dans tout autre pays de l'Union Européenne, de l'ALENA et des autres organisations dont j'ai oublié le nom. Les droits de recopiage sont autorisés par moi et personne d'autre, surtout si c'est fait avec des fautes d'orthographe.
2. Cet espace est destiné à des écrits sérieux, d'autres moins. D'une manière générale, ils reflèteront l'état général de mon cerveau, mi Gonzague Saint-Bris, mi Patrick Topaloff, mi David Hasselhoff, mi Bernard Menez, mi Raymond Aron. Je sais ça fait beaucoup de "mi", mais que voulez-vous: je n'aime pas la croûte!
3. Cet espace recèlera des jeux de mots plus ou moins recherchés/drôles (cf ci-dessus, celui-là n'est pas glorieux). En aucun cas ces pets de l'esprit ne devront faire l'objet de critiques sur les commentaires à venir. Sauf si bien sûr ces critiques font mention d'une allégeance plus ou moins lointaine à Richard Gotainer ou Raymond Devos.
4. "Si vous êtes pas content, vous allez ailleurs". J'adore cette phrase, je voulais juste la mettre ici. Merci de votre compréhension.

Prologue: "T'as une idée, Didier?"

Cela fait bien longtemps que j'ai délaissé le stylo plume pour le clavier. En fait, la découverte de cet outil fut un grand moment pour moi. Car en effet, je n'aime pas écrire avec mes mains, comprenez avec un stylo. D'abord parce que j'écris mal (dixit les gens), ensuite parce que ça fait sacrément mal aux mains.

D'aucuns diront "mais comment on faisait avant?", "comment faisez Hugo?", "comment faisez Victor?". Bon, déjà je ne suis ni Victor, ni Hugo. Ah oui, et puis à "faisez", vous avez fait une grosse faute de conjugaison, c'est ignoble. On écrit "faisait", car ça s'accorde avec la 3ème personne du singulier, car le sujet est inversé. La prochaine fois, balayez devant votre porte avant de faire des remarques au demeurant stupides à ma propre personne. Car en plus je suis propre, puisque je viens à l'instant de prendre un douche.

Comme je disais, avant d'être interrompu par un grossier personnage, j'aime à écrire avec les doigts. J'aime le bruit des touches cliquetant sous mes membres agiles (même s'ils sont à moi) et le doux bourdonnement du ventilateur permettant au processeur de subir sans broncher les assauts de mon clavardage.
Déjà le père Noël avait eu à la fin des années 1980 la bonne idée de m'offrir une machine à écrire. Certes, elle n'était pas fabuleuse, et bientôt technologiquement dépassée par l'ordinathan que ce même père Noël m'offrira à l'aube des années 1990. Pas fabuleuse, mais "c'était déjà ça" me dire-vous, car vous êtes une personne sensée (par comme l'autre grossier personnage). C'est vrai qu'elle était bien, cette machine à écrire, et le premier texte que j'ai tapé dessus était mon testament. Dans ce papier de la plus haute autorité administrative, je léguais tous mes biens les plus précieux: mon radio-réveil, ma table de nuit et même ma peluche bibifoc (dont l'histoire vous sera contée très bientôt).
Bref, tout ça pour dire que j'aime bien écrire à la machine, et pas "à l'ancienne". Mais le problème est que mes écrits étaient sous forme word, c'est-à-dire susceptible de supression inopinée et de forme plutôt quelconque. Alors j'ai voulu créer un site internet. Ce dernier a fait un flop considérable. Comprenez là non pas que ce site n'ai eu aucun visiteur (ce n'était pas le but), mais surtout que la mise à jour de ce site, c'est pas de la tarte. J'ai donc abandonné. Puis est venue la frustration, le besoin d'écrire pour soi. Peut-être pour ne pas perdre l'habitude, ou peut-être pour garder une trace de ses états d'âme, de ses angoisses, de ses peurs (on dirait une chanson de Jeanne Mas... j'arrête)... tout simplement de garder une trace.

Voilà donc la raison pour laquelle j'ai décidé de créer ce blog.
Maintenant, il faut le remplir. Et pour ça, il faut des idées...

Le plus beau voyage

En guise de prélude... voici cette chanson qui date de 1972. Elle m'était inconnue jusqu'à il y a quelques jours. C'est une chanson québécoise, à télécharger ici (merci à ce site, au passage) http://www.vigile.net/chansons/gauthiervoyage.html


LE PLUS BEAU VOYAGE

paroles: Claude Gauthier
musique: Yvan Ouellet, Claude Gauthier

J'ai refait le plus beau voyage
De mon enfance à aujourd'hui
Sans un adieu, sans un bagage,
Sans un regret ou nostalgie
J'ai revu mes appartenances,
Mes trente-trois ans et la vie
Et c'est de toutes mes partances
Le plus heureux flash de ma vie!
Je suis de lacs et de rivières
Je suis de gibier, de poissons
Je suis de roches et de poussières
Je ne suis pas des grandes moissons
Je suis de sucre et d'eau d'érable
De Pater Noster, de Credo
Je suis de dix enfants à table
Je suis de janvier sous zéro
Je suis d'Amérique et de France
Je suis de chômage et d'exil
Je suis d'octobre et d'espérance
Je suis une race en péril
Je suis prévu pour l'an deux mille
Je suis notre libération
Comme des millions de gens fragiles
À des promesses d'élection
Je suis l'énergie qui s'empile
D'Ungava à Manicouagan

Je suis Québec mort ou vivant!