La cité de verre

Start spreading the news,
I'm leaving today
I want to be a part of it
New York, New York
These vagabond shoes,
Are longing to stray
Right through the very heart of it
New York, New York
I want to wake up in a city,
That doesn't sleep
And find I'm king of the hill
Top of the heap
These little town blues,
Are melting away
I'm gonna make a brand new start of it
In old New York
If I can make it there,
I'll make it anywhere
It's up to you
New York, New York
New York, New York!
I want to wake up in a city,
That never sleeps
And find I'm A number one,
Top of the list,
King of the hill,
A number one
These little town blues
Are melting away
I'm gonna make a brand new start of it
In old New York
And...
If I can make it there,
I'm gonna make it anywhere
It's up to you,
New York, New York!
Franck Sinatra
(John Kandler/Fred Ebb)
-1979-
Ca y est, j'y suis allé. Ou plutôt j'y suis, car je vais parler au présent. J'ai des images plein la tête. Ca fait longtemps que j'écoute cette fabuleuse chanson. Moi aussi je veux être "king of the hill"!
Après l'observation d'un panorama tel que vous pouvez le voir ci-dessus, je passe dans le tunnel Lincoln pour arriver dans le terminal près de Times Square. Il est approximativement 6 heures du matin. Les groupies de Tom Cruise se sont couchées et les fans de musicals ont rejoint leurs pénates. Restent les travailleurs de la voirie et les éboueurs, qui continuent à alimenter la vie du quartier. Il est 6 heures, New York s'éveille! Mais s'était-elle vraiment endormie? Telle la girafe, cette ville semble dormir debout, à peine quelques minutes lui suffisent pour récupérer des forces.









2ème jour:


Le Staten Island Ferry (les bateaux oranges sur la photo) nous permet gratuitement de prendre du recul (à l'horizontale, cette fois) sur le quartier, et de faire un coucou à la Lady Liberty. Mais pourquoi regarde t-elle aussi sévèrement l'Europe?



Il est temps de revenir dans la ville, d'y entrer vraiment. Nous passons à China Town, véritable antithèse du Lower Manhattan tant les rues sont bordéliques et organiques... Bref, vivantes.


L'espace urbain entre le Midtown et Lower Manhattan est donc ainsi: des immeubles bas, des escaliers de métal dans tous les sens, des rues borgnes, des citernes sur les toits, des rues encombrées: c'est ici que les gens vivent, quand ce n'est pas à l'extérieur de la presqu'île.





Nolita, East Village, Greenwich village, tous ces noms bucoliques sont en fait des quartiers très denses en population, au centre desquels se trouve une jolie place: Washington Square. C'est aussi un film et une chanson de Keren Ann (2002).
Etait-ce un hasard, un roman, un histoire
Un matin ou un soir
Etait-ce ici, ou bien nulle part
Etait-ce inattendu, ai-je tant attendu
Une lettre perdue
Etait-ce la fin ou bien le début
Tout passe même le passé
Même nous, je sais
Je n'oublie pas nos après-midi à Rome
Nos ballets de cour à Babylone
Ton rire, tes silences
Et notre dernière danse,
Je n'oublie pas nos après-minuit d'automne
L'air que tu sifflais à Babylone
Le quai de la gare
Et puis la rose de Washington square
Etait-ce un hasard tes yeux triste, ton regard
Dans la lueur du phare
Etait-ce trop tôt ou bien trop tard
Etait-ce un peu loin, un peu flou, trop soudain
La pluie du matin
Etait-ce le début ou bien la fin
Tout passe même le passé
Même nous je sais
Je n'oublie pas nos après-midi à Rome
Nos ballets de cour à Babylone
Ton rire, tes silences
Et notre dernière danse,
Je n'oublie pas nos après-minuit d'automne
L'air que tu sifflais à Babylone
Le quai de la gare
Et puis la rose de Washington square
Tout passe même le passé
Même nous je sais
Je n'oublie pas nos après-midi à Rome
Nos ballets de cour à Babylone
Ton rire, tes silences
Et notre dernière danse,
Je n'oublie pas nos après-minuit d'automne
L'air que tu sifflais à Babylone
Le quai de la gare
Et puis la rose de Washington square

3ème jour:
Par un temps magnifique, une ballade dans Central Parc s'impose. Un écrin de verdure paradoxalement organisé au sein de la jungle urbaine. Je dis paradoxalement, car d'habitude c'est plutôt la nature qui représente l'inconnu. A New-York, c'est la ville. Central Parc est un lieu de détente et de loisirs: encore un endroit qui nous permet de prendre du recul par rapport à la monstrueuse cité.
Regénérés par cette ballade, nous pouvons affronter de nouveau la ville, ses rues perpendiculaires et cette avalanche de pierre, de verre et d'acier. Les yeux désormais en l'air. Cette ballade nous révèle quelques lieux insolites, où mêmes les voitures s'empilent à la verticale, où Frida Kahlo est une carte à jouer, où les murs se transforment en toile de maître, où les lions de pierre sont gardiens de livres, et où même les limousines succombent à l'idéologie sécuritaire.
Le plaisir de flâner dans les rues de New-York, l'appareil photo à la main.
Mais tous les rêves ont une fin: il est temps de rentrer...
Reste de ce voyage une multitude d'images, de pensées à des films, des musiques, des histoires. L'impression d'y être allé enfin, de s'être réveillé dans la ville qui ne dort jamais.
Merci à Sylvaine pour les photos, à google pour les autres. Merci à Franck Sinatra, Keren Ann, Woody Allen, Martin Scorcese, Gerschwin, Paul Auster... A bientôt j'espère!
4 commentaire(s):
le mardi, 25 avril, 2006,
Syl a dit…
vraiment chouette ce que tu as écrit sur notre voyage ! je vais me sauvegarder ça en souvenir :)
le mardi, 25 avril, 2006,
Thorstein a dit…
Merci beaucoup du compliment! C'est assez anonyme mais pour qui l'a vécu, je crois que ça définit bien ce qu'on a fait!
le vendredi, 28 avril, 2006,
Anonyme a dit…
J'adooore, c'est magnifique.
On s'y croirait.
Merci beaucoup, du bel ouvrage.
le vendredi, 28 avril, 2006,
Thorstein a dit…
Merci beaucoup du compliment, Moon Palace! Cela me va droit au coeur, d'autant plus que vous portez le nom d'un roman de Paul Auster que j'aime beaucoup!
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